L’auteur

Georges-Patrick Gleize

Georges-Patrick GLEIZE est né en 1952 à Paris(XVIe), où sa mère poursuit une carrière de comédienne au  théâtre, à la radio  et  au cinéma.  Si les lettres et le monde du spectacle bercent ses années de jeunesse  par les rencontres qu’il y fait, son enfance se passe chez ses grands-parents, à Foix, en Ariège, au pied  du  Plantaurel,  d’où   sa  famille  est  originaire.  « J’y  découvris  les  bonheurs d’enfance,  le sel de  la  terre au fil des saisons et des jours ». Dans la cour des marronniers de l’école Lakanal , il suit les premières années  de sa scolarité et mémorise le parfum de la craie et de l’encre de la communale. A 7 ans, ses parents s’installent à Toulouse et il ne rentre que le  dimanche  dans  les  Pyrénées.  De cette rupture,  il conserve la passion du pays qui l’a vu grandir.  « Quitter sa terre,  c’est le pire des déchirements. » Il poursuit ses études secondaires au  Lycée  Pierre  de  Fermat  à  Toulouse  avant  d’entreprendre des études supérieures d’histoire à l’Université  de  Toulouse  le  Mirail  qui  le  conduisent  après  licence  et maîtrise, à un DEA d’histoire méridionale .

        Agrégé d’histoire et géographie, sa carrière professionnelle d’enseignant le mène successivement au lycée d’Aiguillon en Lot et Garonne, puis à ceux de Dunkerque et de Guéret en Creuse où il anime une section BTS tourisme. En 1991, il choisit de rentrer en Ariège et il enseigne depuis comme professeur au Lycée du Castella de Pamiers. Sans délaisser sa passion du  monde  rural  où  baignent  les  racines de son enfance, il s’intéresse alors aux relations internationales et à la géopolitique du monde contemporain en suivant  l’enseignement de l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale.

        « Depuis longtemps j’écrivais, mais je n’avais jamais osé présenter quoi que ce soit.. » En 2001 Georges-Patrick GLEIZE propose un manuscrit aux Éditions Albin Michel qui l’acceptent. Ce sera son premier roman, une oeuvre qui s’inscrit dans la thématique de la mémoire des hommes : « Le Temps en Héritage », paru en 2002, est un récit nostalgique et enchanteur, inspiré de son enfance pyrénéenne et de sa relation avec son grand-père. L’année suivante, ce succès se poursuit  chez Albin Michel avec « Le Chemin de Peyreblanque » « quand se déchaînent les haines et les convoitises au coeur d’une vallée de l’Ariège ». En février 2005, il publie un troisième roman chez le même éditeur,  « La Vie en Plus », « une histoire de passions et d’amitié où de l’homme et de l’ours, l’ennemi n’est pas toujours celui qu’on croit », un récit tout entier dédié à la beauté sauvage du Couserans et de la civilisation pastorale. Dès lors, son oeuvre se stucture en thématique ternaires.

        En Avril 2006, Georges-Patrick Gleize  propose à son public une nouvelle orientation thématique romanesque : Les luttes d’espérance. Il offre ainsi à ses lecteurs « Le Forgeron de la Liberté », chez Albin Michel.  « C’est un roman d’amour dans le vent de l’histoire des hommes de peine et d’effort, qui, à la fin du XIXéme, cherchaient une vie meilleure sur les chemins de la liberté, entre Aude, Paris et Ariège. » En janvier 2007, Georges-Patrick GLEIZE publie un autre roman: « Un Brin d’Espérance », chronique romanesque du monde des paysans ouvriers du pays d’Olmes lancés dans l’aventure du textile, une œuvre sensible, authentique et pleine de nostalgie d’un monde qui n’est plus au temps d’aujourd’hui. En février 2008 Georges-Patrick GLEIZE fait paraître toujours chez Albin Michel « Le Sentier des Pastelliers », une oeuvre qui retrace la réintroduction du Pastel dans les campagnes du Lauragais, ressuscitant le mythe du pays de Cocagne.

     A partir de Mars 2009, avec la publication d’un nouveau roman, « Le destin de Marthe Rivière », Georges-Patrick GLEIZE s’intéresse à une nouvelle thématique romanesque, celle de destins croisés, portés par le vent de l’histoire. « C’est un récit plein de passions qui conduit ses acteurs des Pyrénées aux rives algériennes de la Méditerranée, pour les plonger dans  les fureurs de l’histoire et transcender ainsi leur devenir ». En Février 2010, Georges-Patrick GLEIZE fait paraître à nouveau chez Albin Michel L’Auberge des Myrtilles « un roman qui entraîne le lecteur sur les chemins de la destinée de ceux qui cherchent à conjurer les fantômes des heures sombres de l’occupation ». En Mars 2011, toujours sur le thème de la mémoire des pères, Georges-Patrick GLEIZE publie toujours chez Albin Michel « Rue des Hortensias rouges »,  « le récit de la folle passion d’une jeune bourgeoise toulousaine dans la France du Front populaire ».

        En 2012, Georges-Patrick Gleize commence avec son roman « Une nuit en juin » qui a cette fois pour cadre les Pyrénées-orientales, une nouvelle thématique sur « ce passé qui ne passe pas » comme l’écrivait l’historien H. Rousso. Il poursuit dans cette même direction avec  » La fille de fabrique », un roman qui plonge les lecteurs dans l’univers chatoyant et magique des faienciers de Martres-Tolosane qui paraît aux Editions Calmann-Lévy en 2013. En 2014, le centenaire de la Grande Guerre lui inspire un nouveau roman  » Pas plus tard que l’aurore » où il invite les lecteurs à suivre l’etonnante histoire d’un instituteur dans le premier conflit mondial. Parallement à cet oeuvre romanesque, il participe en tant qu’historien à un ouvrage sur l’histoire des poilus de Midi-Pyrénées.  

      En 2015, Georges-Patrick GLEIZE change de thématique et va faire paraitre en mars « Le Serment des Oliviers », une oeuvre sur le thème du poids des souvenirs, facteurs des destinés humaines qui entraine le lecteur à la recherche de la vérité dans les années quarantes. Fidèle à cette même direction d’écriture, il publie en avril 2016 un roman « Le vent de la jeunesse » sur le theme de l’arrivée en France des immigrès italiens et de leur insertion. Pour 2017, il avoue préparer un nouveau roman ayant pour sujet « les cabossés de la vie » mais avec une action plus contemporaine .